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Biodiversité

Enjeux

La biodiversité est présente partout, mais les activités humaines, sans cesse grandissantes, font que de nombreuses espèces et leurs milieux de vie disparaissent chaque jour. Les zones de biodiversité remplissent d’importantes fonctions naturelles, tout en contribuant à la santé physique et mentale, aux loisirs, à l’éducation et à la sensibilisation du public. 

Pour lutter contre la dégradation progressive de la biodiversité, une mobilisation collective s’impose. À cet effet, l’engagement des villes, provinces et autres autorités locales est donc crucial. 

Les pouvoirs locaux ont une part de responsabilité dans la préservation et la restauration des espaces verts et leur reconnexion. La combinaison de plusieurs mesures, et notamment celles appliquées aux activités internes de la structure, peut véritablement contribuer au maillage écologique local, d’autant plus si les bâtiments publics sont localisés en milieux urbains, où les espaces de nature se font rares. 

Cadre régional

  • la Stratégie nationale biodiversité ; 
  • les Plans Communaux de Développement de la Nature et Plan Maya ; 
  • le Réseau Wallonie Nature ; 
  • le Programme wallon de Réduction des Pesticides. 

Actions potentielles

La question de la biodiversité est plus rarement traitée par les EcoTeams dans la mesure où elle est souvent intégrée dans des planifications intrinsèques à la structure (PCDN, PCDR, Agenda 21, Plan Maya, etc.). Ces programmations marquent indéniablement l’engagement des pouvoirs publics à préserver ou restaurer la biodiversité. Plusieurs actions complémentaires peuvent également attester de l’exemplarité de la structure en la matière. 

Application des principes de gestion différenciée (plates-bandes fleuries, fauchage tardif, etc.) : mise en place de divers aménagements favorables à la biodiversité sur les espaces publics, autour des bâtiments communaux, sur les ronds-points, dans les cimetières. Ces aménagements peuvent être accompagnés d’une communication vers le personnel et les citoyens. 

Création de mangeoires, nichoirs, hôtels à insectes : création d’abris permettant d’attirer oiseaux et insectes en installant ainsi un équilibre naturel entre prédation et pollinisation. 

Création d’une mare pédagogique : aménagement, dans les espaces extérieurs accessibles aux travailleurs, d’un lieu d’observation didactique inspirant pour tout un chacun. 

Végétalisation des balcons, toitures ou cours jouxtant les bâtiments : aménagement d’un couvert végétal sur une toiture plate, des bacs à visée potagère ou ornementale dans un jardin ou sur un balcon, etc. Cet aménagement, qui vise souvent à combler des superficies imperméabilisées parfois importantes, a l’avantage d’être visible pour le personnel et les citoyens de passage sur le site. 

Utilisation d’engrais et pesticides naturels : à partir du 1er juin 2019, les gestionnaires d’espaces publics ne pourront plus du tout utiliser de pesticides sauf, en dernier recours, pour traiter quelques plantes particulières (certains chardons, rumex, ou encore des espèces exotiques envahissantes). Les services techniques sont encouragés à recourir aux engrais, pesticides et insecticides naturels pour l’entretien des parcs, jardins, cimetières, square, etc. 

Création et identification de réserves naturelles communales : classement en sites naturels protégés de terrains communaux recélant d’un intérêt biologique important. Le niveau de protection est similaire aux autres réserves naturelles mais cette reconnaissance impliquera davantage les pouvoirs locaux et les habitants dans la gestion de leur patrimoine naturel. 

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