La co-production

Après une introduction générale et un focus, par le référent, sur les résultats du diagnostic propres à la thématique examinée, les préparateurs présentent les données objectives qu’ils ont pu collecter sur le sujet (ex. : relevé des consommations, nombre d’ordinateurs, coût annuel de l’achat de papier, clauses de cahier des charges…).

Ensuite, l’animation d’une séance de brainstorming va inciter les membres de l’EcoTeam à imaginer une palette de solutions à mettre en place. Les actions envisagées pourront être de tous types :

• actions de communication : dans le but de faire connaître l’EcoTeam sans spécialement cibler une problématique (ex. : « l’EcoTeam : c’est quoi ? C’est qui ? ») ;
• actions de sensibilisation : pour susciter une prise de conscience et inciter au changement de comportement en diffusant des messages relatifs aux « éco-gestes » (par le biais d’affiches, mails, chartes d’engagement…) ;
• actions de terrain : l’objectif sera d’apporter des solutions « techniques » (ex. : distribution de multiprises avec interrupteur pour limiter la consommation électrique d’appareils en veille, placement de bouteilles dans les réservoirs des WC pour diminuer les quantités d’eau consommées par chasse tirée, etc.). Ces actions facilitent le passage à l’acte car elles donnent au personnel les moyens de modifier plus facilement son comportement. Toutefois, il est toujours important de les accompagner d’actions de communication et/ou de sensibilisation pour atteindre un maximum d’efficacité et ainsi ancrer le changement dans la durée ;
• actions de lobbying : l’EcoTeam n’a pas de prise directe sur certaines actions (ex. : insertion de clauses environnementales dans les cahiers des charges, changement de fournisseur d’électricité pour un fournisseur « vert », etc.). Une EcoTeam dont la légitimité est reconnue peut néanmoins faire du lobby auprès des instances compétentes, avec une probabilité réelle de se faire entendre.

Le tout résultera en un plan d’actions où pour chaque action il sera précisé :

• la personne responsable de l’action. C’est elle qui devra assurer le bon déroulement de l’action, prévoir des rencontres avec les membres participants, assurer le respect des délais ;
• les membres qui participent à l’action (contributeurs) ;
• les contraintes et résistances à lever (accord de la hiérarchie et des élus, moyens à mobiliser, collègues à convaincre) ;
• les délais à respecter pour la mise en place de l’action ;
• les indicateurs de réalisation et de résultats.

Ce plan d’actions peut être organisé soit :

• en fonction des contraintes et opportunités (accord hiérarchique, mobilisation de personnes ressources, budget disponible, etc.), indépendamment de la thématique concernée ;
• par thématique sur un temps donné : cette configuration a l’avantage de mettre l’accent sur la communication autour du sujet, de créer un « bruit de fond », qui soutiendra les actions mises en place.